Zoom sur le Centre Hospitalier Universitaire de Martinique

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Comment se soigner en Martinique ? Le Centre Hospitalier Universitaire de Martinique est un établissement public de santé qui offre une triple mission de recherche, d’enseignement et de soin.

Le CHU de Martinique se divise en 7 hôpitaux.

Que faut-il savoir sur cette structure incontournable de l’île aux fleurs ? WIA vous présente l’un de ses partenaires incontournables dans cet article.

Un acteur fort de la santé en Martinique

Depuis 2013, la fusion des hôpitaux de Fort de France, du Lamentin et de Trinité, le CHU de Martinique a assuré le regroupement de 6 hôpitaux distincts : l’hôpital Albert Clarac, le Centre Emma Ventura, l’hôpital Pierre Zobda Quitman, la Maison de la Femme de la Mère et de l’Enfant, l’hôpital de Mangot Vulcin et l’hôpital Louis Domergue.
 
 Le CHU de Martiniqueest une structure qui répond aux besoins de proximité de la population locale tout en assurant des missions spécifiques de santé publique et de prise en charge de pathologies graves ou complexes.

L’établissement se bat pour défendre les valeurs fondatrices du service public de santé :

  • Offrir en toutes circonstances l’égalité dans les soins ;
  • Permettre la permanence et la continuité des soins ainsi que la prévention en matière de santé ;
  • Œuvrer en faveur de la bientraitance ;
  • Fournir aux usagers la qualité, la sécurité des soins et la satisfaction


 Le ministère de la santé a choisi, avec la Haute Autorité de Santé, de mettre en place un « dispositif d’indicateurs de qualité et de sécurité des soins dans tous les établissements de santé. ».

En Martinique, le CHU s’est également engagé dans la démarche de recueil et de suivi d’indicateurs qualité.

C’est une façon pour l’établissement de répondre de façon transparente et exhaustive au besoin d’information des patients et du grand public au sujet de la qualité des soins délivrés,

Mais aussi de posséder des outils de pilotage efficaces dans le but d’améliorer constamment son offre sanitaire.

Pour toutes ces raisons, l’intégralité de la communauté hospitalière du CHUM est sensibilisée à l’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins dans ses structures.

Les projets clés du CHUM

Un Institut Caribéen d’Imagerie Nucléaire au CHUM

Le projet d’Institut Caribéen d’Imagerie Nucléaire mené conjointement par l’ARS Martinique, la CTM Collectivité Territoriale de Martinique et le CHUM a connu en janvier dernier une avancée significative.

En effet, un accord a pu être conclu entre l’ensemble des partenaires impliqués dans la concrétisation de ce projet.

L’institut a l’avantage de regrouper tous les équipements sur un même site : un cyclotron et un #TEPScan dans le but de détecter plus aisément les cancers et les maladies cardiovasculaires pour le patient de la Martinique, de la Caraïbe et au-delà.

Par ailleurs, l’Institut Caribéen d’Imagerie Nucléaire permettra aussi de développer le secteur de la recherche aux Antilles. L’ICIN pourrait même placer la Martinique dans le top 10 mondial pour ce type d’équipement.

La politique du CHU de Martinique

Depuis 1973, CHU de Martinique est engagé dans une politique de coopération dans la Caraïbe. Cette-dernière vise à accueillir et assurer des soins à des patients en situation critique ou spéciale en provenance de territoires ne disposant pas d’une offre de soins suffisante. 

Le CHU de Martinique contribue à la formation et à l’enseignement des professionnels de santé. C’est donc un acteur indispensable du développement de l’offre inter-régionale.

Le CHUM, sous l’égide de la Commission Médicale d’Etablissement, a nommé une commission spéciale entièrement dédiée à la coopération médicale.  La mission de cette commission est de contribuer aux échanges harmonieux de du savoir-faire et des connaissances médicales, mais aussi de développer des relations de partenariat avec les universités et hôpitaux reconnus aux Antilles. Le but est aussi de développer, avec l’ensemble des partenaires impliqués une vraie coopération en matière de santé, de formation, d’enseignement et de transport médicalisé.

Ce projet institutionnel est censé répondre de façon exhaustive à un plusieurs préoccupations médicales partagées par l’ensemble des îles caribéennes.

Les grands enjeux de la coopération sanitaire

La coopération sanitaire se présente à ce jour comme l’une des réponses les plus concrètes pour administrer des enjeux médicaux communs.

La prévention et l’éducation pour la santé, la gestion des crises sanitaires, les coopérations hospitalières (équipements lourds, grandes spécialités), la gestion des risques naturels majeurs ainsi que la prise en charge des pathologies régionales courantes comme la dengue, le chikungunya, le Zika, ou encore le VIH/SIDA sont particulièrement concernées.

D’autres pathologies sont très encadrées au regard des risques qu’elles représentent pour la santé publique telles que les maladies auto-immunes rares, les maladies neuromusculaires et neurologiques rares, la drépanocytose, les pathologies cardiovasculaires congénitales ou encore les maladies néphrologiques, environnementales et accidentelles.

Cette coopération englobe des actions soutenues de formation et de perfectionnement des acteurs de santé paramédicaux et médicaux, et d’organisation du secteur médico-social.

Les pôles d’attractivité du CHUM

Vous vous demandez quels sont les pôles d’attractivité du CHU de Martinique ?

Voici une liste à découvrir :

  • Cardiologie, chirurgie thoracique et cardiovasculaire : cardiologie interventionnelle congénitale et pédiatrique, assistance circulatoire extracorporelle, techniques modernes de traitements par voie percutanée des troubles du rythme cardiaque, implantations percutanées de valve aortique ;
  • Imagerie médicale : projets de télémédecine en Cancérologie et en Neurologie. Prochaine installation d’un cyclotron ;
  • ORL : activité élargie couvrant toutes les indications chirurgicales. Chirurgie endocriniennes (thyroïde, parathyroïde), implants cochléaires dans les surdités profondes, cancérologie ORL, chirurgie des glandes salivaires ;
  • Cancérologie : mise en œuvre de la télémédecine effective dans certains territoires des Caraïbes. Projet de télémédecine en cancérologie et en neurochirurgie. Curiethérapie et autres traitements modernes ;
  • Ophtalmologie : consultation spécialisée en ophtalmologie pédiatrique, diabétologie et neuro-ophtalmologie. Chirurgie de la cataracte, de la rétine et du strabisme ;
  • Urgences-Anesthésie-Réanimation : admission en soins critiques, médecine de catastrophe, médecine d’urgence, médecine hyperbare, plasmaphérèse, anesthésie lourde, mais aussi anesthésie pour la chirurgie ambulatoire ;
  • Neurochirurgie : pathologies tumorales cérébrales et rachidiennes bénignes (méningiomes, neurinomes, adénomes hypophysaires, hydrocéphalies), biopsie et neuro-navigation, artériographie, radio-chirurgie, chirurgie du rachis, chirurgie des douleurs chroniques ;
  • Hématologie clinique : diagnostics et soins conventionnels des hémopathies malignes : myélomes, lymphomes, leucémies chroniques, syndrome myéloprolifératifs, myélodysplasies, transfusions et chimiothérapies…
  • Maladies neuromusculaires rares : le CERCA (Cetnre de référence caribéen des maladies neuromusculaires rares) possède déjà une forte activité de coopération avec Sainte Lucie notamment. Son expertise dans les maladies rares neurologiques est réputée partout aux Antilles ;
  • Pédiatrie : la MFME est le seul hôpital pédiatrique inter régional et accueille le pôle Femme-Mère-Enfant qui inclue l’obstétrique, de la Cancérologie ainsi que du diagnostic prénatal ;

Les autres services impliqués : l’urologie, la virologie et son laboratoire, la santé publique et la pharmacie, le centre de drépanocytose, le service des maladies infectieuses et tropicales, la néphrologie, l’endocrinologie, la médecine interne, la gériatrie, la chirurgie digestive, la médecine interne-rhumatologie, la médecine physique et de réadaptation, ou encore le centre de traitement des brûlés.

Des perspectives à court et moyen termes ?

Le CHUM s’acharne à améliorer ses différents dispositifs de prise en charge. C’est pourquoi, il envisage :

  • De conclure des accords interétatiques liés à l’assistance hospitalière publique des ressortissants étrangers, notamment de Sainte-Lucie et la Dominique 
  • De mettre en place un fond commun pour la prise en charge des patients les plus démunis
  • D’améliorer les interventions d’urgence
  • D’entretenir des échanges d’informations privilégiés avec ses voisins et d’accueillir régulièrement des médecins étrangers en formation
  • De simplifier les transports aériens urgents ou programmés
  • D’améliorer les conditions d’accueil des patients et de leurs familles
  • De mettre en place des programmes communs de recherche
  • D’améliorer la prise en charge des patients étrangers
  • De déployer une coopération médicale collective institutionalisée
  • De développer le tourisme médical
     

Comme le CHU de Martinique, les experts de West Indies Assistance pensent que la coopération médicale est l’une des réponses les plus appropriées pour gérer les nombreux enjeux communs de la grande région Caraïbe.

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